jeudi 29 mai 2008

rhô non !

Bah voilà, j'ai tenu une vingtaine de jours : je n'ai plus rien à me mettre !

non non ce n'est pas un prétexte pour aller faire du shopping de pintade... non, les armoires sont juste vides !

Tout le linge est en vrac, au choix : dans la machine à laver, dans le sèche-linge, sur le séchoir, dans des paniers de linge à repasser (3 remplis à ras bord).



Mais où sont passés les lutins qui plient, repassent et rangent le linge propre ?
Hein ? Mais où sont-ils ?

merdalor

(si vous avez des idées, n'hésitez pas à m'en faire part)

mardi 27 mai 2008

le concert

Alors le concert de Feist... bon je ne suis pas très douée pour traduire en mots mes émotions musicales.

Pour faire simple, c'était un excellent concert avec de très bons musiciens (ça peut sembler évident mais bon il y a des chanteuses qui vendent des milliers de disques et qui sur scène chantent faux, là c'est pas le cas du tout).

J'avais une image un peu sophistiquée de Leslie Feist, peut-être à cause de ses pochettes de CD, mais dimanche elle m'est apparue en "fille toute simple", dans une petite robe blanche avec ses cheveux longs déliés sur les épaules, l'allure un peu folkeuse.

Bien que le concert n'ait pas été annoncé dans le programme de la salle, ni dans l'indispensable hebdo "Sortir", il y avait énormément de monde et nous étions assez serrés dans une salle plutôt grande, pourtant on pouvait s'imaginer dans un bar tant elle paraissait "proche" et complice.

Elle s'est adressé régulièrement au public en anglais, puis en français (après avoir constaté que la moitié de la salle ne captait rien de ses blagues et riait à contretemps) avec un délicieux accent "ça va bien ? ça va... beaucoup ? " qui a ravi toute l'assistance.

L'ordre des titres était vraiment bien choisi, alternant les chansons très calmes avec des chansons plus rythmées où nous pouvions chanter avec elle et qui allaient crescendo. Bref, elle nous a emmené très facilement et la mayonnaise a très vite pris.

En arrière plan on avait droit à des ombres chinoises, grâce à une fille assise au fond de la scène et qui passait des slides, comme en réunion, sur un rétro-projecteur (huhuhu).

Au début c'était des petites fleurs et franchement en étant pas loin du syndrôme prémenstruel, j'étais à 2 doigts de trouver ça cul-cul la praline (en période d'ovulation, c'est sûr cela aurait été, au contraire, "cro-meugnon" - ah les hormones !), mais finalement ce n'était pas plus mal ce petit cinéma au loin, puisque j'avais quand même 3 géants des Flandres d'au moins 1,90mètres juste devant moi qui me bouchait une bonne partie de la scène....

heureusement que c'est surtout pour l'entendre qu'on y allait.

(attention baissez le son, sinon vous allez mourir d'une otite fulgurante)






non, à part
* le mal de dos/jambes en sortant, parce qu'on n'a plus l'habitude de rester planté debout sans bouger pendant 3 heures (et dire qu'on s'était moqué d'une copine la veille quand elle nous avait confié ne plus aimer les concerts dans cette salle où il n'y a pas de sièges parce qu'elle trouvait ça pénible, limite si on ne l'avait pas traitée de mémère, finalement on partageait presque son avis)

* la vue très limitée (impossible de monter au balcon déjà bourré à craquer à notre arrivée),

c'était vraiment un très bon concert.
Je recommande +++.

Pour vous réparer les oreilles sanguinolantes, une vidéo nettement plus agréable (le 1er extrait proposé est justement le morceau de la vidéo massacreuse précédente - encore désolée)



Edit : je constate que la VdN partage à peu près le même avis que moi :

La Voix du Nord - Edition du mardi 27 mai 2008
CONCERT Feist : une voix de velours a enveloppé de magie le public de l’Aéronef, dimanche soir
Par sa simplicité et son naturel, Feist a conquis le public. Pur moment de délice, dimanche soir à l’Aéronef, à Lille, où la chanteuse Feist a envoûté de sa voix une salle bondée. Entre les morceaux intimistes et ceux qui virevoltent, émotions garanties ! ...

dimanche 25 mai 2008

C'était ma fête

Je ne vous montrerai pas mes cadeaux de fête des mères tout simplement parce que je n'en ai pas reçu... cette l'année l'école innove et lance "la fête des parents", ce que je trouve finalement pas plus mal pour les enfants qui n'ont pas la chance d'avoir leurs 2 parents auprès deux. Et donc la remise des présents se fera la semaine prochaine je crois...

Quant à ma fille aînée elle devait bien m'en offrir un, mais elle est partie en classe verte la semaine dernière, est rentrée samedi matin aux aurores puis devait normalement récupérer sa surprise dans sa classe avant de rentrer à la maison. Seulement c'était un samedi libéré, l'école était fermée et personne n'avait les clés...
Il paraît qu'un petit garçon a pleuré à chaudes larmes à cause de cet oubli.
Mais c'était bien le seul, tous les autres enfants étaient bien plus excités à l'idée de raconter leur semaine qu'à celle d'offrir un petit bricolage.


Et puis ce soir mon chéri m'a emmené au concert de Feist.


Mais c'était pas pour la fête des mères, non.
C'était mon cadeau d'anniversaire.
Du mois dernier.

Cherchez pas,
y a rien de spécial à comprendre ;-) c'était juste une coïncidence qui tombait bien

et c'était pas vraiment un concert spécial "mamans" (vu la moyenne d'âge du public) bon je vous en reparlerai plus tard...

vendredi 23 mai 2008

Balade urbaine (fin)

Une fois ressortie à l'air libre, et passée de l'autre côté du périph, je suis presque arrivée...

certains bossent déjà, bien qu'il soit à peine plus de 8h

















le quartier est plutôt "minéral" : beaucoup de verre et d'acier

(crédit CG59)



mais le végétal a réussi à regagner un peu de terrain
















en regardant bien on peut même découvrir que des nigelles poussent sur les trottoirs du quartier des affaires...


et si on continue un peu plus ses pérégrinations , devinez ce que l'on trouve non loin, coincée entre des immeubles et le périph (et un futur casino) ?

















une ferme !
Bon d'accord, ce n'est pas une véritable exploitation agricole, c'est une ferme pédagogique qui auparavant se trouvait à côté d'un grand parc et d'un centre équestre.

Si on fait un "zoom" (en vrai, nos yeux les distinguent assez facilement) :


des biquettes ! (et hier c'était des moutons).
Je trouve ça assez marrant d'avoir ces bestioles sous les yeux dans un quartier où les hommes portent plutôt des costumes cravates que des bottes en caoutchouc...
(imaginez des poules et des lapins au pied de la Défense tiens)

Il y a 3 ans, il y avait encore un parc où certains riverains venaient promener leur chien ou leurs enfants, mais l'arrivée prochaine d'un casino l'a rogné, il ne reste plus qu'une étroite bande de verdure coincée entre ce qu'on appelle maintenant Euralille 2 et le futur Euralille 3...



du coup presque plus personne ne s'y promène...

je ne comptais pas finir sur une note un peu désabusée mais j'ai épuisé ma réserve de photos et je n'ai plus d'inspiration...

je vais me coucher !

mercredi 21 mai 2008

Balade urbaine

Le matin quand il n'y a pas de grève, je voyage...
















mon point de départ est assez bucolique (surtout dans mon dos)



allez, quand faut y aller














à peine sortie d'une 2ème gare je vais en rejoindre une troisième
















une grosse, pleine de TGV
qui traversent souvent tout le pays















il faut se frayer un chemin dans la foule qui attend son grand départ

et continuer vers d'autres contrées

imaginaires pour quelques courts instants















le temps de traverser une station de métro,
décorée par Jean Patou

dans laquelle j'aime laisser mon regard s'attarder,

chaque matin à la recherche de nouveaux détails
















puis je remonte à la surface


(il a pas intérêt à me vouvoyer aujourd'hui)








pour arriver à la cime des arbres, en terrasse

La vue est agréable mais le bruit est assourdissant.

Je suis en fait sur un pont qui enjambe le périph.















la suite demain (ou plus tard...)

dimanche 18 mai 2008

La tranche de rire du dimanche

j'adore Amy Whinehouse et j'adore aussi Florence Foresti,

je n'aurai jamais imaginé ce que le mélange des 2 donnerait ça :



ce n'est peut-être pas très gentil pour la chanteuse, mais n'empêche que je suis morte de rire (et je trouve que Florence Foresti assure plutôt bien en chanteuse)

vendredi 16 mai 2008

une vraie Madame

Dans mon bureau on se connait tous depuis longtemps, 15 ans que je suis arrivée dans cette société où il n'y a pas si longtemps encore, lorsqu'on avait besoin d'un renseignement, on se déplaçait jusqu'au bureau de notre interlocuteur (même si c'était à 4 couloirs ou étages du nôtre) et on traitait en direct, ce qui permettait de se connaître (maintenant on s'envoie des mails... pour garder des preuves sans doute et si vraiment on veut savoir à qui on a à faire, on va jusqu'à consulter un trombinoscope, c'est beau le progrès non ?).

Bref je connaissais une bonne centaine de collègues tout services confondus et on se tutoyait tous jeunes et même vieux (sauf les grands chefs, mais eux on ne les voyait presque jamais donc ça compte pas).

Les 2 seules personnes que je ne connaissais pas en arrivant la semaine dernière, ce sont des CDD venus renforcer l'équipe temporairement. L'organisation fait que maintenant, on n'est pas sensé vraiment discuter avec les personnes qui partagent notre bureau, si on a besoin d'une info, ben on pioche dans une base de données pleine de procédures et de notes de service... on se dépatouille seul, faut prouver qu'on n'est pas trop bête aussi.
Donc je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance avec ces 2 "nouvelles" têtes, hé oui, boulot, boulot.

Alors quand cet après-midi le jeune homme charmant dont je ne sais presque rien à part qu'il est assis à quelques mètres de moi est venu me demander à quel moment il pourrait me mettre au courant sur un nouveau produit, mais en me VOUVOYANT, j'ai pris un sacré coup de vieux !


"nan mais t'arrête de me parler comme à une vioc, que je lui ai dit, tu crois que je pourrais être ta mère ou quoi ? je vais venir en converse lundi tu vas voir, nan mais..."


c'est vrai quoi, il a 26 ans, je suis à peine plus âgée que lui...



Ha cette jeunesse ! plus aucun respect pour ses aînés, si c'est pas honteux ça, ma pauv'dame.

jeudi 15 mai 2008

La grève, ça crève

J'ai passé la main aujourd'hui

- Chéri ! y a grève des instits, l'école maternelle est fermée, c'est commenkonfait ?"
- euh, ben je sais pas...
- moi non plus Chéri
- ben comme tu veux...

(voilà, il s'est grillé, il va lui retomber sur le nez son "comme tu veux")

- OK, bon alors soit tu poses une journée, soit tu l'emmènes au bureau...
- euh... c'est à dire que... j'ai sûrement une réunion (ben voyons)
- alors tu regardes ton planning mais tu trouves une solution
- et toi, tu peux pas...
- ah non, je viens de commencer je ne vais pas déjà poser une journée, t'façon j'ai pas encore de reuteuteu

et voilà comment Chéri s'est retrouvé dans la peau de Maman pendant que moi je restais dans le costume de bosseuse qu'aucune grève d'enseignant ne fait tressaillir.

En vrai le petit jeu de rôle a pris fin quand j'ai repassé le seuil de la maison un peu avant 18h :
la table de salle à manger offrait à ma vue tous les emballages et miettes du gouter,
les devoirs n'étaient pas faits,
je pouvais entendre 3 furies à l'étage faire du trampoline sur leur lit,

et leur père ?
Il comatait, avachi dans un fauteuil

"chuis crevé !"
qu'il m'a dit en me voyant...



et on ose encore me demander si "c'est pas trop dur" de retravailler...

hin hin hin laissez moi rire

dimanche 11 mai 2008

Chacun ses héros

Spécialement pour Miss Brownie




























Les doudoux préférés du moment, relâchés dans leur élément naturel...

vendredi 9 mai 2008

Savourer

une journée sans les enfants, retenus par des "obligations" scolaires mais avec époux pour cause de RTT imposée et d'entreprise fermée.

Pendant une semaine on s'est dit plusieurs fois "bon, qu'est-ce qu'on pourrait faire vendredi ?" et la réponse était toujours la même "je sais pas, ce que tu veux. Voyons, on pourrait aller à la mer, à Bruxelles, n'importe, on a le choix..."

Et voilà comment une gentillesse extrême peut mener à une scène de ménage. Parce que le Jour J à 8h35 une fois sans enfants, on ne savait pas quoi faire, rien n'avait été décidé.
Aller à Bruxelles ? OK mais pour faire quoi ? on n'a rien cherché...

Sentant que le terrain était miné, j'ai laissé tomber toute idée de journée bien remplie avec un programme tip top blindé à mort et me suis dit que le mieux était encore de lacher du lest.

"J'ai une idée : on va en ville, comme des touristes et on fait comme si on ne connaissait pas. On va n'importe où, ou plutôt partout où on veut...".
Réponse (habituelle) : "OK si tu veux"
(il n'est pas chiant hein ? je n'ai donc pas le droit de me plaindre, c'est nul!)

Contre toute attente, j'ai passé une de mes meilleures journées depuis longtemps.
Il faisait merveilleusement doux quand nous sommes arrivés vers 10h, le soleil brillait et une petite brise nous apportait un peu d'air.

Nous avons arpentés les trottoirs effectivement comme des touristes, nous cassant le nez sur les portes pas encore ouvertes, revenant sur nos pas sans stress ni énervement puisque nous avions tout notre temps pour effectuer quelques courses.

J'ai dévalisé Hachéhem et quand mon amoureux m'a taquiné sur la centaine d'euros évaporés de ma CB, j'en ai profité pour l'arrêter devant la vitrine d'une marque de vêtement où il y a du KK dedans et lui montrer qu'avec un jean enfant à 90€ et une tunique moche à 75€ de ce magasin j'aurai un sachet beaucoup beaucoup plus petit... (je passe sur les sacs de greluche aperçu au Printemps à 700 € qui ont failli le faire tomber à la renverse huhuhu).

C'est peut-être pour ça qu'il a choisi un très bon restau pour le midi, un de ceux où l'on rencontre plutôt des dirigeants en repas d'affaires mais qui était agréablement vide en ce jour de pont. On a gardé un peu de place en zappant le dessert pour aller s'exploser le bide chez un glacier bien connu et où là encore la foule n'était pas au rendez-vous. Quel pied d'être servis immédiatement sans faire la queue !

Le ciel était de plus en plus bleu et une petite bise continuait de nous éventer, pour lécher nos glaces sans transpirer comme des boeufs, c'était juste parfait, on était des vrais touristes pour le coup.

On est rentré peinard à la maison au moment où les rues commençaient à se remplir de monde et on a même eu le temps de faire une petite sieste à la fraîche... En parents indignes on roupillait à l'heure de sortie habituelle préférant laisser notre progéniture aux bon soins de la garderie.

C'est dingue qu'on cherche toujours à "faire des trucs" dès qu'on a du temps libre, de peur de culpabiliser de ne pas l'avoir bien "rentabilisé" sans doute, alors que le savourer sans trop calculer peut être aussi particulièrement jouissif.

Jouissif, oui oui.

Bon, c'est quand le prochain pont pour les bureauliers mais pas pour les instits ?

mercredi 7 mai 2008

Se raccrocher

aux wagons, ce n'est pas si facile quand on a passé des mois sans grosses contraintes... et sans faire de sport non plus.

C'est comme ça que mardi soir, j'ai regardé partir sous mon nez, le train dans lequel j'aurais dû monter... j'étais persuadée de pouvoir l'attraper. Mais le temps des gares n'est pas extensible


et mon souffle semble plus court qu'autrefois.

Ce n'est pas si grave puisque le train suivant partait 30 mn plus tard, mais quand-même... se planter comme ça, comme une "bleue" presque, ben c'était limite rageant ("quelle conne, quelle conne, quelle conne !" ah non pas limite, complètement rageant)

Je déteste avoir le nez sur la pendule, mais je vais devoir m'y faire, si je ne veux pas rentrer à pas d'heure (et aller cherchez mes gosses au commissariat).



samedi 3 mai 2008

Commencer fort

mouais, très fort :

1ère semaine : travailler 1 jour
2ème semaine : travailler 2 jours
3ème semaine : travailler 3 jours
4ème semaine : travailler 4 jours

on ne peut pas dire que je sois très violente dans mes efforts pour me remettre au taf...

mais c'est pas ma faute si le mois de mai 2008 est truffé de jours fériés et de pont non plus...